Un protocole pour intervenir rapidement sur les effets des chocs traumatiques.

 

Spécialisée en psycho trauma et en psychothérapie EMDR, je vous propose un protocole d’intervention en groupe ou en individuel. L’EMDR utilise la stimulation sensorielle bi-alternée pour désensibiliser et retraiter au niveau cognitif les informations traumatisantes. La méthode s’utilise auprès de toutes les personnes ayant été victime de choc traumatique et éprouvant des symptômes de stress post-traumatique ou en prévention de ces symptômes. Cette méthode utilise la neuropsychologie et la psychologie cognitive ; elle est reconnue par l’OMS (organisation mondiale de la santé), la HAS (haute autorité de la santé) et la communauté scientifique (rapport INSERM 2015). Il s’agit d’un processus de retraitement conscient, qui s’appuie aussi sur les ressources de chacun.

 

Une intervention précoce bénéfique.

 

Afin de surmonter ces épreuves, il est important d’envisager des interventions précoces en dehors du lieu où s’est produit le choc.

• « Bien que la majorité des personnes exposée à un trauma ne développe pas de SSPT, 1/3 des personnes impliquées vont développer d’une manière ou d’une autre des symptômes après 3 ans ». Elan Shapiro, 2012.
• « Les interventions EMDR précoces peuvent prévenir l’accumulation des mémoires traumatiques. Elles peuvent aussi faciliter le développement de la résilience pour faire face aux expériences futures ». BeverleeChasse & Julie Miller, 2013.
• Neuroplasticité : « Les réseaux de mémoires des événements traumatiques récents ne sont pas encore complètement consolidés, cela offre un rôle important aux EEI, non seulement pour réduire le stress aigu mais aussi pour prévenir l’accumulation des mémoires traumatiques ». Francine Shapiro, 2009.
• « L’intervention précoce auprès de ceux affectés par des événements traumatisants pourrait aider à réduire l’énorme coût social des différents syndromes qui se développent en conséquence des traumatismes accumulés ». Kessler, Berglund, Demleret al, 2005.

 

Définir ensemble l’organisation de l’intervention.

 

• Ensemble, nous posons les éléments déclencheurs de la demande et un premier état des lieux. Puis, nous définissons le cadre de l’intervention de manière formalisée, avec une proposition d’intervention.
• L’intervention doit reposer sur un certain nombre de principes :
• 1. Volontariat : chaque personne doit se sentir libre de participer.
• 2. Engagement : chaque participant, s'il accepte de faire partie du protocole, s'engage à rester jusqu'au bout de l'intervention.
• 3. Confidentialité : Il faut que chacun puisse se sentir libre d'exprimer ce qu'il souhaite.
• 4. Partage de ce qui est positif : pour ne pas être impacté par les suggestions des autres membres de l’équipe, leurs images, descriptions, sensations,  qui peuvent ajouter des informations traumatiques supplémentaires.

 

L’intervention s’organise en plusieurs phases :

 

1. Désensibiliser le choc.

- Se sentir en sécurité et s’affilier.
- Expliquer le psycho trauma.
- Réguler les émotions.
- Se préparer à la désensibilisation
- Désensibiliser les points de perturbation
- Revenir « ici et maintenant » poursuivre les activités du quotidien.

2. Réaliser un point d’étape intermédiaire avec le commanditaire pour envisager la suite du protocole et les conditions de réalisation. Ce point intermédiaire est l’occasion de savoir si des rendez-vous individuels doivent être pris pour renforcer le travail des personnes les plus fragilisées. Mais ils restent facultatifs.

3. Désensibilisation de vérification.

 

Un travail individuel peut être réalisé pour les membres de la hiérarchie et pour les personnes les plus fragilisées qui restent activées de manière importante (cauchemar, flash-back, rumination, pleure, colère, fatigue intense, hypervigilance ou hypo activation avec ralentissement psychomoteur, etc.)

 

Pourquoi il n’y a pas de debriefing ?

 

De nombreux chercheurs se sont posés la question de savoir si les debriefings, comme on les fait encore parfois, sont bénéfiques.

Aujourd’hui leur intérêt est remis en cause. Des études ont montré leur inefficacité, voire leur nocivité, comparées à un groupe témoin n’ayant pas subi de debriefing.

- Bisson J, Andrew M Psychological treatment of post-traumatic stress disorder the Cochrane collaboration, 2004 / 2009 

- McNally, R, Bryant, R. & Ehlers, A. (2003)

En effet, écouter les autres membres d’un groupe ou d’une équipe raconter ce qu’ils ont vu, entendu, ressenti, vient ajouter des informations traumatiques aux autres membres du groupe qui n’avaient peut-être pas perçu les mêmes choses lors du choc.

La narration de la situation initiale peut se faire en entretien individuel mais le type de retraitement utilisé est scientifiquement testé et reconnu ; il ne fait pas appel à la talking cure.

 

Tarifs : Sur demande.

Les interventions se font sur le lieu de travail, au cabinet médical ou en visioconférence.